” Tout commence il y a maintenant plus d’un siècle, quand Posper-Jean ROBIN (1848-1930) fait l’acquisition du Château La Couspaude idéalement situé à l’entrée du village médiéval de Saint-Emilion et lieu de rencontre des pèlerins cheminant vers Saint-Jacques de Compostelle. C’est de cet emplacement géographique parfait, au sommet du plateau argilo calcaire de Saint Emilion que la propriété tire son nom : « la Croix Paute » (devenue « La Couspaude »). Cette croix, érigée encore aujourd’hui devant l’entrée même du château, matérialise le carrefour à partir duquel les pèlerins s’engage vers des destinations différentes.“
1867 UNE DATE HISTORIQUE
Le château La Couspaude jouit d’une forte notoriété depuis la deuxième moitié du XIXème siècle. Il est présent et marqué à l’exposition universelle de 1867 à Paris où il est distingué par une prestigieuse médaille d’or. A cette époque, comme en témoigne un extrait de l’édition de 1868 du fameux Féret La Couspaude est classé premier cru de Saint Emilion.
Dans l’édition de 1889, la Couspaude conserve son classement de premier cru et en 1898, le Féret met le château La Couspaude à l’honneur en publiant une gravure du château et jugeant qu’il « produit l’un des meilleurs vins du Saint-Emilionnais ». Ce cru prestigieux dispose donc d’une notoriété ancienne et établie qui traversera les années sans faiblir
Inscription commémorative
Mairie de Saint-Emilion
SUR LA TERRE DE NOS ANCETRES
L’aîné des enfants de Prosper-jean, André, hérite des propriétés de son père et se marie en 1919, avec Odette Lacoste qui lui donne trois enfants. La Couspaude revient alors, dans les partages successoraux, à la première de ses deux filles, Edith. Celle-ci se marie en 1941 avec Etienne AUBERT (1910-2004) dont elle prend le nom et qui est lui-même l’héritier d’une dynastie de viticulteurs remontant au milieu du dix-huitième siècle. Avec cette union, le Château La Couspaude intègre les vignobles AUBERT qui comptent et exploitent déjà plusieurs propriétés sur la rive droite de Bordeaux. La passion de la viticulture se transmet enfin naturellement aux trois fils d’Edith qui entreprennent au cours des années 80 d’importants travaux de rénovation. Alain, Daniel et Jean-Claude mettent les meilleures techniques de culture et de vinification au service de ce terroir exceptionnel et consolident cette épopée engagée au début du siècle dernier par leur arrière-grand père, Prosper-Jean, en transmettant à leurs enfants respectifs, cinquième génération consécutive, ce flambeau familial qui brille d’une flamme centenaire.
Château La Couspaude - 1935
L’ATTACHEMENT AUX RACINES
Les hommes passent. La terre reste. Qu’il est devenu rare de pouvoir suivre la courbe des premiers, sinusoïdale mortelle, sans quitter des yeux le trait rectiligne et impassible de la seconde. Qu’il est devenu rare, de nos jours, qu’un vignoble porte encore en lui le témoignage d’une épopée familiale, reflète en lui la richesse d’une histoire humaine centenaire. La Couspaude est pourtant de cette race, de celle dont l’histoire se confond avec celle de la famille qui le possède. Les racines n’ancrent pas seulement les vignes à la terre, il arrive parfois également qu’elles lient les générations d’hommes à leur histoire commune comme c’est le cas de celles de La Couspaude.
DU PASSÉ À L’AVENIR
“Cela fait plus de deux siècles que la famille AUBERT cultive la vigne à Saint-Emilion dans la région bordelaise.”
Le château La Couspaude n’est pas seulement le lieu de production d’un grand vin, il est aussi le reflet de l’âme d’une famille, le lieu de vie de la famille Aubert. Plus de deux siècles d’une histoire familiale ininterrompue depuis Joseph Aubert, fondateur de la lignée, jusqu’à nos jours.
Deux siècles d’une passion pour les grands vins, transmise fidèlement de générations en générations, toutes dépositaires à leur tour de ce savoir-faire centenaire qu’elles enrichissent avant de le confier aux suivantes.
UN VOYAGE DANS LE TEMPS
À TRAVERS LES ÉTIQUETTES
